La cartographie a pour but la représentation de la terre ou d’une autre planète sous une forme géométrique et graphique grâce à la conception, la préparation et la réalisation des cartes (Poidevin, 1999). Cette représentation sur papier ou en ligne se fait à une échelle réduite si bien que dans la réalité la distance en kilomètre ou en mètres entre les lieux soit réelle.
La cartographie est un art et une science en même temps. Les représentations des objets sur la terre sont codifiées à l’aide des symboles. Elles décrivent ou bien laissent le lecteur interpréter l’objet. Les symboles visuels accompagnent la lecture de la carte. Ceux-ci se retrouvent dans les logiciels SIG tels que Quantum GIS ou bien MapInfo. Chaque système d’information ayant sa manière d’attribuer un symbole à un lieu, une ville, une route ou une voie ferrée par exemple.
Hormis les symboles, on peut distinguer des éléments principaux qu’on doit impérativement retrouver sur une carte. Ces éléments sont : un titre, une légende, une grille, une rose des vents et une échelle. D’autres éléments en fonction des auteurs telles que les sources de données du travail et parfois un disclaimer peuvent être ajouter dans la production de la carte.
Cependant, les symboles sont conventionnels. Le lecteur interprète les éléments sur la carte grâce aux couleurs. L’eau en bleu, la tache urbaine en gris clair, la végétation pour la foret en vert, la savane en jaune pale. Le blanc absence de végétation ou de relief.
Les deux figures ci-dessous contenues dans un post sur les fichiers DEM demandent toutefois quelques clarifications. Il s’agit d’une carte topographique d’une commune à Yaoundé. Seulement la première n’a pas respecté les conventions de couleur selon les normes. Elle est présentée ainsi pour montrer la manipulation du logiciel Surfer. Les élévations de terrain sont des couleurs continues. Les inégalités du sol se présentent avec un gradient de couleur. Donc la figure 2 est à retenir.
Poidevin D. (1999). La carte, moyen d’action : conception, réalisation. Ellipses, 199p.
