Plusieurs romanciers et applications se proposent de défier la mort.

L’immortalité est un thème que les chercheurs, écrivains et entrepreneurs notamment ceux du numérique veulent résoudre à tout prix. Le roman de l’ancien reporter de guerre José Rodrigues Dos Santos et par ailleurs présentateur du journal de 20h au Portugal sur la chaine publique aborde dans son ouvrage Immortel, le sujet de l’immortalité. Une autre facette de la technologie est utilisée par l’auteur avec pour mission la volonté de tuer la mort en « uploadant» le cerveau ou l’esprit humain dans des machines numériques afin d’assurer l’éternité. L’auteur affirme que le premier être humain immortel est déjà né. Par contre, Les travaux sur l’immortalité numérique comme celui d’Elon Musk avec Neuralink, sa Start-Up, est plus concret et crédible.

L’écart entre le premier être humain immortel et l’immortel numérique va en quelque sorte empêcher de faire son deuil numérique prévu par Facebook par exemple. Le réseau social de Mark Zukerberg a sa façon de « tuer la mort » en proposant des comptes commémoratifs. Pour animer un compte commémoratif, le titulaire a l’obligation de vous inscrire comme contact légataire de son vivant pour que vous puissiez continuer d’animer son profil après sa mort. Une autre solution pour devenir héritier numérique est de fournir tous les documents prouvant votre filiation avec le défunt. Cependant, vous n’aurez pas accès aux messages privés échangés par le défunt de façon à préserver son intimité. Les techno thrillers (romans) veulent prolonger la vie alors que les applications veulent créer une communauté des défunts reliée aux vivants qui vont leur permettre de continuer à vivre. Dans les deux cas, l’objectif reste le même : tuer la mort.